Je passais une partie précieuse de mon temps dans une catacombe Syracusaine, à relever, croquer, illustrer, rêver,
et une autre non moins précieuse à errer dans les méandres d’Ortigia, en aboutissant toujours dans ce qui me paraissait une véritable oasis.
Je cherchais par ailleurs sans résultat un lieu mythique, la fontaine d’Arethuse : sans le savoir, je m’y réfugiais déjà … je l’appris un jour d’un père dominicain qui parlait 5 langues dont pas une des miennes.
Depuis, ce passé opposant ces lointaines divinités ne m’a pas quitté, jusqu’à croiser le chemin tortueux d’une souche de chêne américain : je savais un chemin terminé, et un autre en préambule, avec en rêve les mots verbalisant sans bruits une histoire non racontable autrement qu’en couleur
D’esquisses en projets, de légendes en histoires, de crayons carbones en fusains légers, et surtout des histoires que je me racontais en rêves qui me laissaient éveillé, je voyais enfin une oeuvre résumant à elle seule ce double chemin parcouru en tant de temps, poursuivant Alphée, guidé par Arethuse, et surveillé par Artemis :

Voyez et écoutez vous aussi le chemin parcouru :



La découverte d’une photo de chênes américains est l’événement déclencheur, la corrélation avec l’image d’une nymphe sylvestre, et tout particulièrement celle de la nymphe Arethuse, fille de Nérée, protégée d’Artemis.

Arethuse prend ses traits, Alphée est encore à peine campé

Artemis signale sa patience précaire autant que sa présence délétère : Alphée n’est certainement pas le bienvenu

les acteurs sont en place



